Jacques et Dominique avons accompagné mardi 3 mai nos deux amis "Pèlerin et Pélerine".
Espace de liaison et d'information des amis des chemins de St Jacques de Compostelle et de Rome dans les Alpes de Haute-Provence.
Publié le 18 Mai 2022 par Dominique
Jacques et Dominique avons accompagné mardi 3 mai nos deux amis "Pèlerin et Pélerine".
Publié le 18 Mai 2022 par Jacques P
Au cours des années passées nous vous avons proposé un jeu-devinette concernant le GR653D.
A plusieurs reprises des photos prises sur le chemin, ou très proches, ont été présentées à votre sagacité pour découvrir le lieu de leur saisie.
Aujourd’hui, nous vous proposons une « sculpture » située très proche de notre chemin dans le 04, mais où exactement ?
Soyez perspicace et jouez volontiers en proposant des images pour faire deviner leur emplacement.
Publié le 6 Avril 2022 par Jacques Patureau
Le marcheur, qu’il soit pèlerin ou randonneur empruntant le GR653D, note la présence d’une signalétique spécifique lui précisant que l’itinéraire qu’il emprunte est proche ou confondu avec celui de l’ancienne voie romaine, la Via Domitia.
Dans les Alpes de Haute Provence c’est particulièrement le cas pour le pont de Ganagobie sur le Buès et le gué du Reculon sur le torrent du même nom. Ou encore à Céreste le panneau placé à une entrée du pont de la Baou. Ce pont du XVIIIème siècle est situé sur l’Encrème, qui possède un affluent l’Aiguebelle dont le confluent est proche, sous la D4100 actuelle. Ce panneau précise que la Via Domitia franchissait l’Aiguebelle par un vrai pont romain « Augustéen » dégagé entre 1999 et 2009. On notera les dimensions exceptionnelles de cet ouvrage (dimensions voisines du pont Julien et de même époque) pour un cours d’eau modeste. Les bâtisseurs romains savaient anticiper afin d’assurer la permanence du trafic quelque fut la puissance des eaux.
Le Gué du Reculon
A côté de l’ouvrage actuel, signalé en 1961 par Pierre Martel (Alpes de Lumières), un panneau indique :
Situé au sud de Saint-Michel l’Observatoire, entre la Bégude et le Prieuré d’Ardenne, le gué du Reculon est constitué d’une arête formée de 22 blocs de calcaire en grand appareil parfaitement jointés, à l’arrière de laquelle se trouvait une chaussée caladée.
L’ouvrage, comporte un mur de soutènement de 3,20 m de haut en forme de « barrage voûte » pour résister à la pression des terres et des eaux.
Horizontalement il présente également une dépression régulière permettant de canaliser le ruisseau qui s’élargissait en fonction du débit.
L’assemblage « autoblocant » des pierres de taille du parement en forme de double voûte a assuré la longévité et la robustesse du gué, qui faisait 25 m de long, pour 6 à 7 m de large.
Si le titre du panneau indique « Via Domitia – Gué du Reculon » le texte de M. Guy Barruol ne fait pas état d’une origine romaine pour cet ouvrage. Ce qualificatif sera néanmoins retenu dans plusieurs autres publications. En particulier « La voie romaine de Cavaillon à Sisteron sous le Haut-Empire » par MM. Guy Barruol et Pierre Martel.
Et pourtant la Via Domitia franchissait ce torrent, mais où ?
A la lecture des archives du XVIIIème siècle il est apparu opportun de formuler 2 hypothèses :
Cette hypothèse est pertinente. D’après Mme Dominique Peyric – archéologue – cet ouvrage n’est certainement pas romain. En outre, un étudiant de la Sorbonne voulant faire un master sur ce sujet avait comme seule référence dans le monde romain des gués construits, le gué du Reculon !
Une Via Domitia, dont l’emprise peut être imaginée au vu des vestiges ou des fouilles entreprises, mais dont le tracé reste encore très hypothétique en ce lieu.
L’ouvrage actuel, nommé gué du Reculon, est-il romain ?
De tous temps l’Homme s’est déplacé sur notre belle planète.
Il a marché, charroyé, roulé sur des sentiers, des chemins, des pistes plus ou moins empierrées, des routes revêtues ou non. Le tracé de ces espaces de déplacement, pour les biens et les personnes, rencontre parfois des obstacles. Une montagne peut être contournée ou percée, un cours d’eau doit être franchi. Il peut être franchi à niveau ou par une structure de grande élévation. Lorsque c’est à niveau, ou d’une structure juste hors d’eau il s’agit d’un gué, qui n’est pas toujours praticable selon le débit des eaux.
La traversée du torrent du Reculon a, de tous temps, posé des problèmes lorsqu’on prend connaissance des archives disponibles le concernant. Les archives les plus anciennes sont de 1671. Un procès-verbal du 7 mai indique la nécessité d’entreprendre des réparations sur le pont du Largue et le pont du Reculon (« Terroir » de Lincel). A proximité de ce pont il est un lieu où, « les eaux traversent le chemin et le gastent… » et que ce chemin doit « estre soubstenu par une muraille de pierre seiche … » on peut imaginer qu’il s’agit alors d’un gué. En novembre 1745 le débordement des eaux a ébranlé l’ouvrage existant. En mars 1746 l’ouvrage est emporté. Il est décidé de construire un nouvel ouvrage et, pour permettre la remise en service rapide du chemin de construire « quelque ouvrage » provisoire en attendant l’achèvement des travaux du projet envisagé. Ce sera un « arc-couché » qui sera également emporté par le torrent. Les entrepreneurs de l’époque utilisent le terme d’arcouchat pour une sorte de barrage voûte à deux courbures.
La courbure de l’ouvrage dans un plan vertical lui permet de résister à la poussée des terres. Celle dans un plan horizontal canalise l’écoulement des eaux sans contrarier la bonne circulation des véhicules. Cette courbure, où l’ouvrage est sous l’écoulement, est inversée lorsque la structure est en élévation par rapport au fluide (pont) la chaussée est alors en dos d’âne.
D’autres dégradations, réparations et reconstructions seront entreprise pour qu’en 1762 l’ouvrage soit enfin stabilisé.
De ce qui précède l’ouvrage actuellement visible n’est certainement pas romain. En particulier les proportions des pierres d’arête ne correspondent pas, pour les scientifiques, au module romain. Par ailleurs et contrairement au pont romain sur l’Aiguebelle déjà cité, il n’y a jamais eu de fouilles de repérage exécutées au gué du Reculon. Ce ne fut pas nécessaire car aucuns vestiges romains n’ont été découverts lors des constructions, démolitions – naturelles ou pas - et reconstructions en des endroits tous différents. Du moins en se référant seulement aux archives du XVIIIème siècle. On ne peut donc pas affirmer qu’il n’existe pas d’ouvrage romain sous l’ouvrage actuel.
Peut-être un gué ou un pont romain a existé auparavant mais où ?
Observations :
Si un lecteur avait des arguments historiques fondés permettant d’affirmer que l’ouvrage actuel est vraiment romain, il serait le bienvenu.
Publié le 10 Janvier 2022
À leur retour du Chemin, des pèlerins s'interrogent
comment ils peuvent poursuivre cette merveilleuse aventure
Recommencer sur un autre chemin ?
Poursuivre par d'autres activités autour du chemin ?
Devenir hospitalier et s’investir dans l’accueil des pèlerins ?
Si une expérience d’hospitalier vous tente,
l'Association PACA-Corse des Amis des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle et de Rome
propose une session de préparation à l'hospitalité.
Cette préparation a pour but d’initier les futurs hospitaliers qui prendront une responsabilité d’accueil dans les gîtes sur le chemin de St Jacques de Compostelle. A l’issue, les participants peuvent prétendre à gérer un gîte et accueillir les pèlerins avec un maximum d’ouverture d’esprit et de prévenance.
Lieu : centre de vacances Biabaux à Saint Michel de l’Observatoire (Alpes de Haute-Provence)
Dates : du 3 au 4 novembre 2022
Pour plus d’information/inscription, contactez Sylvie Ailhaud & Dominique Perdu :
formation-hospitalite@compostelle-paca-corse.info
Merci de donner vos coordonnées complètes,
nous pourrons mieux vous renseigner.
Publié le 9 Janvier 2022
Voici les dates de nos permanences pour les 7 mois à venir :
Le principe restant le 1er lundi du mois, exceptions faites des jours fériés et pour le mois de janvier.
Lieu et heure : à 10h au Grand Carré à Forcalquier (Couvent des Cordeliers, au-dessus la librairie la Carline).
À très bientôt !
Publié le 9 Janvier 2022
Nicole MASSEL, 04 92 76 68 45 nicole.massel04@gmail.com
Greet BEUN, 06 95 43 42 87 greet.beun@laposte.net
membres de l'équipe organisatrice des « Amis de St Jacques »
Publié le 30 Novembre 2021
Nous étions 4 : Dominique, Marie-Jo, Jacques l'ancien et Jean-Claude B.
Ce balisage est une première pour Dominique, elle a inauguré son matériel que lui avait remis la FFR. Après l'obtention de son diplôme de baliseuse, JM Danthez lui a proposé de seconder Marie-Jo.
À 10 h nous avons débuté au lieu-dit Pierrefeu situé à 2 km de Reillanne en direction de Céreste. Dominique et Marie-Jo avaient prévues de baliser jusqu'à Carluc.
La commission « signal » avait repéré au printemps un lieu symbolique : un champ en forme de cœur. A présent, le cœur est amputé de la partie basse. L'emblavement n'a été effectué que sur une partie du cœur. À revoir au printemps prochain ?
À Carluc, nous avons pris notre déjeuner, installés sur un banc, nous avons échangés en dégustant les préparations de chacun.
Au retour, quelques retouches de peinture que nous avions oubliés.
Nous avons aussi refait une balise à Lincel.
Ensuite au pont du Largue, marquage d'une croix sur le sentier.
À 15 h nous nous sommes séparés contents et satisfaits de cette journée.
Jean-Claude B.
Publié le 25 Août 2021 par mb dans Information
Publié le 25 Août 2021 par mb dans Information 04
Publié le 22 Juillet 2021 dans Information 04
Bonjour à toutes et tous,
Publié le 14 Juin 2021 par mb dans Information