La plupart des pèlerins marchent en emprisonnant leurs pieds dans des chaussures, c’est un constat. Faire le pas de côté, c’est sortir du chemin tracé.
Les sandales sont décriés voir interdites par les associations de randonneurs.
Après moult problèmes avec des chaussures (ampoules, échauffements, verrues plantaires, douleurs dus par la compression, chevauchements d’orteils), j’ai opté pour les sandales.
J’ai pèleriné trois fois jusqu’à Santiago en sandales sans subir d’entorses.
Mais surtout avoir la sensation agréable de libérer mes orteils.
Des petits bonheurs ; plonger ses pieds dans une fontaine, faire quelques pas pieds nus sur l’herbe, ne pas porter de chaussettes…
Selon les réflexologues plantaires, les pieds seraient en relation avec les organes de notre corps. Si vous libérez vos pieds des contraintes liées aux chaussettes et chaussures fermées, vos orteils pourront s’exprimer, se mouvoir et accompagner le marcheur selon les particularités du terrain (montée et descente).
Les sandales sont plus légères que les chaussures. Donc les efforts à fournir pour lever son pied à chaque pas sont moindres. Vous soulager alors vos genoux.
Je pense que mon pied me remercie de l’avoir libéré.
Je dirais qu’essayer les sandales, c’est rendre hommage à ses pieds.